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Photo du rédacteurGwen Geddes

Interview de Pascaline Nolot - Dimension Rock

Dernière mise à jour : 1 oct. 2020


















Dimension Rock, anthologie mêlant rock et littératures de l'imaginaire vient de paraître aujourd'hui aux éditions Rivière Blanche ! Bien entendu, la présentation des ses auteurs se poursuit. C'est le tour de Pascaline Nolot d'être à l'honneur !


Qui es-tu, Pascaline Nolot ?

Orléanaise de naissance et lilloise d'adoption, je suis une lectrice invétérée depuis l'enfance, avec une prédilection pour les littératures de l'imaginaire. J'ai à mon actif une dizaine de nouvelles SFFF publiées chez différents éditeurs et je suis l'autrice de cinq romans destinés aux jeunes adultes ou aux enfants (mais pas interdits aux plus "vieux").


Peux-tu nous parler de la nouvelle que tu as écrite pour Dimension Rock ?

L'idée de ma nouvelle, Prayers for RAIN, est née un jour d'averse, à la lecture d'un article qui rapportait la situation tragique d'une jeune femme devenue paraplégique après avoir été défenestrée par son conjoint. Le sujet des violences faites aux femmes me touche particulièrement pour diverses raisons. La scène d'ouverture de la nouvelle, ainsi que le titre des Cure, se sont alors imposés. Le reste du texte parle de différentes "pluies", celles que l'on voudrait ne jamais voir ou subir, et celles que l'on appelle de tous nos vœux pour ne pas mourir. Il parle aussi de plusieurs soifs, soif de pouvoir et soif de l'or bleu.

Quels sont tes genres musicaux de prédilection ?

Comme beaucoup de mes camarades d'anthologie, j'écoute un peu de tout, je n'ai pas de genre de prédilection (du classique au metal, je ne fais pas vraiment de distinction !). J'aime beaucoup le rock mais je connais peu de groupes récents, je suis restée bloquée dans le passé.

Côté littérature, qu’as-tu lu récemment ?

Si je dois citer quelques lectures récentes qui m'ont marquée, je dirais : Des œillets pour Antigone (Charlotte Bousquet), Le monde de Lléna (Fabien Clavel), Loin de lui le soleil (Vincent Tassy), Galeux (Stephen Graham Jones) et L'incivilité des fantômes (Rivers Solomon).


Es-tu plutôt du genre à écrire en écoutant de la musique ou dans un silence absolu ?

Je suis incapable d'écrire en musique. Je peux réfléchir à une scène avec un fond sonore, mais pas la rédiger. J'ai besoin de silence pour me mettre dans ma bulle et me concentrer. J'écris souvent la nuit ; j'aime le calme et l'atmosphère particulière qui y règnent. Ceci dit, tous les insomniaques le savent : la nuit a ses propres bruits sourds, sa propre musique.


Est-ce que tu as un « secret » à partager pour trouver l’inspiration ? Comment procèdes-tu pour trouver des idées ?

Je ne connais aucun secret à proprement parler pour trouver l'inspiration. Je crois qu'une idée peut surgir n'importe où, à tout moment, à partir de n'importe quoi (une conversation, un tableau, etc.). Pour le reste, je crois plus au travail qu'à l'inspiration, même si c'est beaucoup moins "fun" ou magique. Je pense aussi que l'imagination fonctionne comme un muscle : plus on la fait fonctionner, plus elle se développe (ne pas oublier non plus de nourrir la bête, avec des livres, des films, des séries, etc.).

Pour quelle raison as-tu choisi de devenir autrice ?

J'ai toujours écrit des histoires, depuis l'école primaire. Je ne sais pas si on peut vraiment parler de choix mais en tout cas, c'est un rêve d'enfant qui s'est concrétisé (des décennies plus tard... donc, quel que soit le vôtre, ne perdez pas espoir !).


Que t’a apporté l’écriture ? Est-ce que, d’une certaine manière, ce métier a changé ta vie ?

Non seulement l'écriture a changé ma vie, mais elle m'a aussi parfois permis de la supporter. L'écriture m'a apporté beaucoup de choses positives : de belles rencontres, des projets enthousiasmants, des amitiés fortes... En somme, à part les espèces sonnantes et trébuchantes, elle a apporté une vraie richesse dans ma vie.


Quelle est ton actu littéraire du moment ?

Rouge, mon dernier roman paru chez Gulf Stream éditeur, est nominé pour le prix des Halliennales 2020 (prix qui sera décerné de manière virtuelle cette année puisque le salon, qui devait se tenir début octobre, a hélas été annulé en raison de la situation sanitaire actuelle). Je suis très attristée de ne pouvoir participer à ce salon cher à mon cœur, mais également très touchée de cette sélection.

Et bien sûr, il y a la parution de ma nouvelle Prayers for RAIN dans l'anthologie Dimension Rock chez Rivière Blanche. Un grand merci à Gwen Geddes de m'avoir invitée, en talentueuse compagnie, sur ce projet !

Je n'ai pas d'autre publication prévue pour le moment. J'en profite pour essayer d'avancer sur la rédaction d'un nouveau manuscrit de littérature fantastique (jeunesse, parce que j'aime ça ^^).


Où peut-on suivre ton actualité littéraire ?

Je suis présente sur Facebook et sur Instagram.



Merci Pascaline !


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