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Photo du rédacteurGwen Geddes

Interview "Gwen Geddes par Evelyne Leroy" - Dimension Rock

Dernière mise à jour : 1 oct. 2020










Les interviews des auteurs/illustratrice de Dimension Rock touchent bientôt à leur fin. Comme il aurait été étrange de m’auto-interviewer, j’ai chargé quelqu’un d’autre de me poser des questions au sujet de cette anthologie. Un grand merci à ma « vieille » amie Evelyne Leroy (professeur de chant et toquée de musique) d’avoir accepté de se prêter à cet exercice !

Gwen, peux-tu te présenter ?


Gwen Geddes, autrice de SFFFH (plutôt nouvelliste que romancière) et anthologiste. Je vis entre le sud-ouest de la France et l’Écosse (et parfois l’Angleterre, selon le lieu où mon travail me porte). J’ai également habité à Montréal (Québec) pendant 3 ans 1/2.

Dans la "vraie vie", je suis traductrice français/anglais et rédactrice Web, parfois chargée de communication, aussi.

J’aime (en vrac) : voyager (en France et à l'étranger), me balader la nuit, le whisky écossais, les chats, l’humour absurde, cuisiner, les soirées de déconnade entre copains, l’Écosse, les séries décérébrantes à base de zombies (même pas honte !), H.P. Lovecraft, Michel Pagel, Serge Brussolo, Peter May, l'orage, traîner dans les gares et les aéroports (même quand je ne voyage pas - je sais, c'est bizarre !), l’encens Nag Shampa et écouter de la musique à longueur de journées (entre autres !).

Entre 2012 et 2019, j’ai publié plusieurs romans, nouvelles et novellas sous un autre nom de plume. Sous le nom de Gwen Geddes, j’ai pour l’instant 2 publications à mon actif : Jack in the Box (éditions 1115) et La voix intérieure (Dimension Rock, Editions Rivière Blanche).

Ton nom de famille, on le prononce comment ?


Ce n’est pas la première fois qu’on me pose la question ! Ce nom, d’origine écossaise, se prononce guédèss.


De quoi parle la nouvelle que tu as écrite pour Dimension Rock ?

Difficile de résumer La voix intérieure sans trop en dire... Elle raconte l’histoire d’une femme qui se réveille couverte de bleus et s’aperçoit rapidement que quelque chose d’étrange et inquiétant est apparu dans son dos… Pour en savoir plus, il faudra la lire !

Comment t’est venue l’idée de créer cette anthologie ?


Mon camarade Nicolas Pagès a brièvement évoqué la génèse de Dimension Rock dans sa propre interview, voici toute l’histoire. Alors que j’écoutais en boucle (tout en travaillant) l’album Paranoid de Black Sabbath, je me suis mise à imaginer des nouvelles à partir de chaque titre. Elles se sont imposées sans que je cherche à les faire venir. Et là, je me suis dit « Ohhh, mais une antho mêlant SFFFH & Black Sabbath, ça pourrait être bien, non ? », J’en ai immédiatement parlé à mes compères Nico Pagès et Sylvain Lamur. Selon eux, l’idée n’était pas mauvaise, mais réduisait pas mal le lectorat. C’était bien vu, tout le monde n’aime pas (ni ne connaît) Black Sabbath. Ils m’ont alors suggéré de m’orienter vers un thème plus vaste : SFFFH et rock. Dimension Rock était née (grâce à eux, donc, et je les en remercie à nouveau !). Ce changement de thème tombait à pic, puisque quelques semaines auparavant, j’avais commencé à écrire La voix intérieure pendant un voyage en train et je me demandais bien où je pourrais faire publier un tel texte…

Quels sont tes genres musicaux préférés ?

J’aime beaucoup le rock et ses dérivés, avec un faible pour le celtic rock, le folk rock, le rock alternatif et le post punk. Mais j’écoute aussi du thrash grass, du metal, du folk punk et même du classique. En réalité, je suis ouverte à tous les genres (même au funk). Il n’y guère que le rap qui me laisse indifférente.

Pas facile de dresser une liste de mes artistes ou groupes préférés, mais parmi mes chouchous, je pourrais citer Black Sabbath (bien sûr), Editors (dont le titre Heads in Bags a inspiré ma nouvelle dans Dimension Rock), The Waterboys, Boisson Divine, The Ninth Wave, The Clash, Morcheeba, Mogwai, Nirvana, Foo Fighters (je suis fan de Dave Grohl), The Cure, The Pogues… Je vais en oublier, forcément !

Et pendant des années, mon groupe favori, celui qui surpassait largement tous les autres, a été U2 (jusqu’à Rattle & Hum). L’album War est d'ailleurs celui que j’emporterais sur une île déserte si je ne pouvais en prendre qu’un seul ! La suite de leur carrière m'a nettement moins emballée...

Que peux-tu nous dire sur toi que personne - ou presque - ne sait ?

Pendant un été, juste après la fin de mes études, j’ai travaillé dans une agence matrimoniale et j’étais plutôt douée pour former des couples. D’ailleurs, dans un registre assez proche, je me débrouille plutôt bien pour créer des amitiés en faisant se rencontrer des amis chez qui je détecte des atomes crochus.


Est-ce que tu as lu récemment des romans ou des recueils de nouvelles que tu voudrais nous recommander ?

Parmi mes lectures récentes, j’ai beaucoup aimé Une cosmologie de monstres, de Shaun Hamill, Un océan de rouille, de C. Robert Cargill et L’Etrange vie de Nobody Owens, de Neil Gaiman.

Côté recueils/anthologies, je vous recommande Un voyageur de passage, de Sylvain Lamur (éditions Rivière Blanche), La Folie et l’absinthe (anthologie présentée par Emilie Chevallier Moreux, parue aux Editions Noir d’Absinthe) et Bienvenue à Sturkeyville, de Bob Leman.

Tu écris en musique ou en silence ?


Toujours en musique. Si je dois réfléchir à une scène complexe, je préfère néanmoins la musique instrumentale, qui m’évite de me mettre à chanter (comme une crécelle !) et de me déconcentrer !

Comment trouves-tu les idées de tes textes ? Est-ce que tu as une méthode pour y parvenir ?

Mes idées que je considère comme « pas trop mauvaises » me viennent toujours lorsque je m’y attends le moins, généralement pendant que je me brosse les dents, que je m’endors ou quand je me promène en écoutant de la musique !


Devenir autrice, c’est un vieux rêve ou c’est arrivé un peu un hasard ?

J’ai toujours aimé écrire. Au collège déjà, je faisais partie des rares élèves à adorer les rédactions. Le week-end et pendant les vacances, je rédigeais des histoires sur un petit cahier. Après avoir lu Simetierre, de Stephen King (j’avais 11 ou 12 ans), j’ai eu une sorte de déclic et je me suis dit que « Moi aussi, j’aimerais écrire des histoires qui font peur et être publiée ». Pourtant, c’est seulement en 2012 que j’ai osé proposer une première nouvelle à une maison d’édition, sans trop y croire. J’ai eu beaucoup de chance, puisqu’elle a été acceptée pour figurer dans une anthologie et tout a débuté à ce moment-là.

Que t’a apporté le fait de devenir autrice ?

Le plaisir de partager mes pensées avec des lecteurs, de les faire s’évader pour quelques heures d'un monde de plus en plus stressant et chaotique. Mais surtout, de très belles rencontres, des amis formidables. On dit que l’âge adulte est la période où se faire des amis est la plus difficile, mais cela ne s’applique manifestement pas aux auteurs (il faut dire que nous sommes - presque - tous de grands enfants, ce qui nous permet sans doute d'échapper à cette règle) !

Quelles sont tes publication du moment et à venir ?


Outre Jack in the box et La voix intérieure, citées un peu plus haut, une autre de mes nouvelles devrait sortir d’ici quelques mois dans une anthologie « pulp ».

Je viens également d'achever la réécriture d'un roman fantastique et m'apprête à lui chercher un éditeur.


A part sur ce blog, où peut-on suivre ton actualité littéraire ?

J’ai supprimé mes comptes Twitter et Instagram, dont je ne me servais jamais (je ne suis pas vraiment accro aux réseaux sociaux). En revanche, j’ai une page auteur sur Facebook.

Merci pour tes questions, Evelyne. 😀

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