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Photo du rédacteurGwen Geddes

Interview de Dominique Lémuri - Dimension Rock

Dernière mise à jour : 1 oct. 2020

La présentation des auteurs au sommaire de Dimension Rock continue. Aujourd'hui, c'est Dominique Lémuri qui a accepté de se soumettre à mon interrogatoire !





















Qui es-tu, Dominique Lémuri ?

Humaine née au millénaire dernier, j’avais 5 ans quand les hommes ont foulé le sol de la Lune. J’écris depuis l’adolescence mais je publie depuis 2012 ou 13, uniquement dans les genres de l’imaginaire. J’ai sorti plusieurs nouvelles en fanzines ou anthologies, et mon premier roman sort en septembre, un one shot de SF intitulé Sous la lumière d’Hélios aux éditions Armada.

Côté musique, j’ai des goûts très éclectiques. Entre des frères fans de blues, des parents aimant l’opérette, mes 20 ans dans les années 80, et la danse qui m’a fait découvrir des tas de genres de musiques différentes, il y en a pour toutes les oreilles. Je pratique péniblement le piano car j’ai commencé fort tard, mais je ne chante pas trop mal.

Peux-tu nous parler de la nouvelle que tu as écrite pour Dimension Rock ?

Marillion est un groupe de rock progressif que j’ai découvert dans les années 90 grâce à mon mari, qui les connait depuis leurs débuts. Je suis tombée en amour avec leur musique par leur album Marbles, puis j’ai écouté en boucle d’autres opus, dont This strange engine, où l’on trouve Man of a thousand faces. Ce morceau est hallucinant : il commence par une ballade folk un peu rythmée mais sans excès, et se termine par un final extraordinaire, d’une ampleur digne d’un orchestre symphonique. En concert, ce morceau est, à raison, un des favoris des fans, et à mon sens une performance scénique de haut vol.

Les paroles sont très évocatrices et représentent la diversité de l’espèce humaine. L’autre caractéristique de Marillion, en plus d’être un groupe d’interprètes virtuoses, c’est le côté « perché » des paroles écrites par le chanteur, Steve Hogarth, qu’il chante avec une passion et un engagement qui prend aux tripes. Comme Man of a thousand faces est un de mes morceaux préférés, il m’a semblé évident de tenter de l’illustrer par un texte. La ballade du début colle bien avec l’idée d’une randonnée, à la marche rythmée par la musique, puis les rêves du protagoniste répondent à la deuxième partie du morceau. Mais j’aurais pu tabler sur d’autres morceaux du groupe, j’avais l’embarras du choix !


Quels sont tes genres musicaux de prédilection ?


Le rock, en premier lieu, celui des années 70, 80 et début des années 90. Après, j’ai moins suivi l’actualité musicale, par manque de temps entre le boulot et la famille… Ma période disco d’adolescence ne resurgit qu’à l’occasion de fêtes ou mariages ^^. Je peux avoir aussi des périodes rock celtique, j’ai revu récemment Tri Yann sur scène et ils mettent toujours autant le feu en concert !

Dans mes découvertes récentes, il y a Hozier dont j’aime tout : le côté très blues, la voix et les paroles perchées, là aussi. Et les chœurs, remarquables.

Après, mes chouchous en vrac : Stephan Eicher, William Sheller, Elton John (surtout sa période classique), Tori Amos (tout), Kate Bush (tout sauf les très récents), Björk, Nightwish, Kiss… j’aime plein de choses très différentes.

Côté littérature, qu’as-tu lu récemment ?

En début d’année j’ai découvert Joe Abercrombie par son roman Servir froid, de la fantasy presque dépourvue de magie et réjouissante par les personnages.

Tout récemment, j’ai lu Manhattan à l’envers, un recueil de nouvelles de SF de Peter F. Hamilton, un grand du space opéra pas déprimant.

Et un ovni que je recommande : du fond de mon urne, par Maëlig Duval, du fantastique barré et plein d’humour sur un thème bien particulier…

Es-tu plutôt du genre à écrire en écoutant de la musique ou dans un silence absolu ?

C’est très variable : parfois il me faut du silence, quand je corrige ou que j’ai besoin de concentration, et parfois j’ai besoin d’un fond musical pour soutenir mon imagination ou donner du rythme à ma prose. Mais j’ai toujours au minimum de la musique dans ma tête.

Est-ce que tu as un « secret » à partager pour trouver l’inspiration ? Comment procèdes-tu pour trouver des idées ?


Je ne force pas mon imagination, les idées se présentent quand elles sont prêtes à le faire. Si je bloque, je laisse reposer et je fais autre chose en attendant que ça vienne. Me crisper sur un blocage ne donne jamais rien de bon, j’ai déjà essayé et… chou blanc. Ouvrir un livre qui n’a rien à voir avec mon sujet, partir faire un tour à pied, regarder un film, peuvent aider à faire sauter le cadenas. Prendre une douche, ou conduire sur un trajet familier aussi !

Pour quelle raison as-tu choisi de devenir autrice ?

C’est un vieux rêve, qui remonte à l’adolescence. J’ai longtemps écrit mon journal (je le fais encore, du reste), des nouvelles que je faisais lire à certains de mes profs de français et mes plus proches copines, puis j’ai fini par en publier une, puis deux… c’était parti !

Que t’a apporté l’écriture ? Est-ce que, d’une certaine manière, ce métier a changé ta vie ?

J’ai décidé de me mettre sérieusement à l’écriture en 2012, à un moment de ma vie où j’ai ressenti le besoin de réaliser enfin ce rêve, d’y croire. Je me suis inscrite sur un forum d’écriture où j’ai rencontré des personnes merveilleuses dont une bonne partie sont devenues des amies. Ces autres apprentis-auteurs m’ont aidée à améliorer mes textes ce qui m’a permis de publier mes premiers textes. Donc, oui, l’écriture et ce forum ont changé ma vie, en l’enrichissant de toutes ces rencontres. Et je me suis prouvé que j’étais capable de fournir un travail d’écriture de niveau suffisant pour l’édition, ce qui n’est pas rien à mes yeux. J’ai maintenant des tas de projets de romans et de nouvelles qui se bousculent, j’ai une Muse qui tient moins de la petite fée éthérée à la lyre que de la chanteuse de metal symphonique, toute de cuir vêtue et qui m’exhorte à me mettre en boulot à coup de contre-ut !

Quelle est ton actu littéraire du moment ?


Pas mal de choses se concrétisent en 2020 : déjà la sortie de Dimension Rock, ensuite j’ai deux autres nouvelles à paraître, une dans la dernière anthologie des éditions Malpertuis, la onzième je crois, et l’autre dans la sélection du concours de nouvelles du salon du fantastique de Béziers. Et surtout, je sors mon premier roman en septembre aux éditions Armada, un planet opera, qui s’appelle Sous la lumière d’Hélios.


Où peut-on suivre ton actualité littéraire ?


Je suis présente sur Facebook et Instagram, mais vous aurez les meilleures news via mon site et son blog : Dominiquelemuri.com

J’y parle de mon actu et de mes lectures selon une fréquence supportable 😊 !




Merci Dominique !


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